
En Russie, en réaction à la dépénalisation des violences domestiques, une tatoueuse poste une annonce sur les réseaux sociaux. Elle propose de tatouer gratuitement des fleurs ou des papillons pour camoufler les cicatrices des femmes battues. Elle est aussitôt inondée de demandes. Le psychiatre Yevgeniya trouve l’idée géniale : « d’une part vous éliminez le défaut esthétique, d’autre part vous permettez d’éviter les questions comme c’est quoi cette cicatrice »
Bel exemple de solidarité féminine et de générosité !
Cependant si le tatouage aide à faire face au regard des autres, il ne masque pas le fond du problème. Selon LCI, qui relate cette initiative féminine positive, les statistiques nationales sont impressionnantes. On recense près de 50 000 affaires de violences domestiques en 2015. 7 500 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon en 2015.
Voir l’article de LCI
Par Chantal Hincker 10 02 2017